WAPCo a été invité par la CEDEAO à observer la première réunion historique du Comité de pilotage du projet de gazoduc Nigeria-Maroc à Abuja le 16 juin 2023. Patrick Eronmwon, directeur de l’ingénierie et de la maintenance de WAPCo, Dickson Kwaku Osei, directeur adjoint de la planification, du commerce et du développement des entreprises, et Raheem Alabi, directeur adjoint de la sécurité des processus, étaient présents lors de l’événement.

La CEDEAO considère le projet de gazoduc Nigeria-Maroc comme une opportunité pour son projet d’extension du gazoduc ouest-africain (WAGPEP) en raison des similitudes entre les deux projets, qui ont appelé à la mise en commun des efforts pour réaliser un projet de gazoduc unique. Le projet d’extension du gazoduc ouest-africain (WAGPEP), parrainé par la CEDEAO, vise à étendre le projet WAGP existant afin de fournir du gaz naturel à tous les pays de la CEDEAO. Les ministres des mines et des hydrocarbures de la CEDEAO ont approuvé l’année dernière la fusion du projet d’extension du gazoduc ouest-africain (WAGPEP) et du projet de gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) en un « projet unique ».

Le gazoduc ouest-africain (WAGP), premier gazoduc de ce type en Afrique subsaharienne, est détenu et exploité par la West African Gas Pipeline Company Limited (WAPCo). Le WAGP a été conçu par la CEDEAO en 1982 comme une infrastructure régionale pour le développement économique régional. L’achèvement du WAGP, un système de transport de gaz d’une longueur de 678 kilomètres, construit pour acheminer le gaz du Nigeria au Ghana en passant par le Bénin et le Togo, et la déclaration d’exploitation commerciale en mars 2011, ont marqué une étape importante dans l’intégration régionale, la croissance économique et le développement.

L’exécution réussie du WAGP en tant qu’infrastructure régionale par le biais d’un partenariat entre les secteurs privé et public est un exemple concret d’intégration réglementaire et économique harmonieuse.

Le WAGP fournit une base pour faciliter la croissance et le développement économiques régionaux, ainsi qu’une infrastructure pour stimuler les investissements étrangers.