La West African Gas Pipeline Company (WAPCo) et la West African Gas Pipeline Authority (WAGPA) en collaboration avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont tenu une réunion de 2 jours sur la sécurité du Gazoduc ouest-africain (GAO).

La réunion a réuni une soixantaine de parties prenantes des quatre États du GAO, le Bénin, le Ghana, le Nigéria et le Togo et a discuté des mesures pour mieux protéger le GAO.  Cela fait partie des efforts de WAPCo pour être constamment au courant des menaces émergentes à la sécurité du gazoduc et y faire face en favorisant le dialogue entre les différentes entités qui ont un rôle à jouer dans la protection du gazoduc. La réunion s’est concentrée sur l’amélioration du programme actuel de prévention des dommages du pipeline de WAPCo pour couvrir les nouvelles menaces pour le pipeline.  Les participants comprenaient des représentants des gouvernements, de certaines agences de sécurité, de la Banque mondiale et des actionnaires de la WAPCo.

Le directeur général de WAPCo, M. Walter Perez, a remercié les gouvernements du Ghana, du Nigéria, du Bénin et du Togo pour l’énorme soutien et la coopération que la société a reçus au fil des ans à chaque phase de ses opérations. Il s’agit notamment de l’harmonisation de la Pipeline Protection Zone (PPZ) au Nigeria, au Bénin et au Togo, ainsi que les patrouilles dédiées par les marines des quatre pays, la surveillance électronique du trafic maritime dans la PPZ et la dissuasion de l’extraction de sable sur le pipeline. « Droit de passage » dans les différents pays, pour n’en citer que quelques-uns.

Le ministre ghanéen de la Défense, M. Mark Woyongo, a également salué les efforts des différentes marines et a plaidé pour que la sécurité des pipelines soit hautement prioritaire. Il a demandé à WAPCo de tirer parti des systèmes d’information sur la gestion du trafic des navires de l’Autorité maritime du Ghana (VTMIS) récemment mis en service. Il a également plaidé en faveur de l’exploration d’autres moyens rentables de surveiller les activités au sein de la PPZ plutôt que de dépendre fortement des navires.

Le directeur général de la West African Gas Pipeline Authority (WAGPA), M. Debo Barandao, a déclaré que depuis la dernière brèche du gazoduc en août 2012, au large de Lomé, qui a entraîné une interruption de dix mois de la livraison de gaz, la WAGPA et la WAPCo ont révisé le Programme de prévention des dommages en mer.

Le directeur de l’énergie à la Commission de la CEDEAO, BJA Dabire, a déclaré que la WAPCo avait été créée pour stimuler le développement économique de la sous-région et que le plan initial était d’avoir un gazoduc à travers toute la région. La dernière option choisie était de construire un gazoduc du Nigeria au Ghana, ce qui représente la première phase du projet. La CEDEAO est actuellement en pourparlers avec les parties prenantes concernant une extension du gazoduc au-delà du Ghana. Parmi les invités présents figuraient le professeur Thomas Akabzaa, directeur en chef du ministère de l’Énergie et du Pétrole et le contre-amiral O. Medani de la marine nigériane.